Au tour de celui-ci, commencèrent à s’agglutiner, jusqu’aujourd’hui, des opportunistes de tout bord qui avaient compris que ses limites intellectuelles étaient une aubaine pour reprendre le pouvoir ou pour s’y installer durablement grâce à la manipulation et aux flatteries.
Parmi ces opportunistes, se comptent des extrémistes qui, sans nullement lui être fidèles, n’entendent rien lâcher de leurs privilèges et sont à la base de la situation que traverse actuellement notre pays.
Un proverbe traduit parfaitement cette situation « Non seulement le couteau n’est pas aiguisé, mais la viande elle-même est pourrie. »
Pour signifier que tout espoir de pouvoir manger devient incertain. En effet, la démocratie tant attendue par le peuple guinéen ne fait que s’éloigner et, à la place, c’est la démagogie, la misère et la violence qui lui sont servies au quotidien.
S’il est intellectuellement en mesure de détecter ces bonnes personnes et de se débarrasser de flatteurs. Plutôt que de rassembler, M. Doumbouya n’a fait que diviser en ne s’entourant que des personnalités (politiques, militaires, judiciaires et des services de sécurité) majoritairement issues d’un même environnement territorial.
Malheureusement pour la Guinée et les guinéens, M. Doumbouya est incapable de voir venir les signes de temps et, en bon dictateur, n’écoutant que des collabos radicaux, il s’imagine que ce qui est déjà arrivé aux autres (Idi Amin Dada, Bokassa, Samuel Doe, Laurent-Désiré Kabila, Blaise Compaoré) ne concerne que ceux-là.
C’est ainsi qu’il laisse ses collabos flatteurs s’en prendre, sans aucune retenue diplomatique, à ses anciens mentors qui lui avaient permis de s’installer au pouvoir.
Fabien BANGOURA
Écrivain révolutionnaire