C’en est terminé. Ses adversaires ont mordu la poussière. L’ordonnance de non-lieu rendue le 31 octobre 2023 par le juge d’instruction de la Crief (Cour de répression des infractions économiques et financières) est la preuve de l’innocence de l’accusé Yaya Sow. Il n’y a donc pas lieu de continuer les poursuites engagées à son encontre dans l’affaire de corruption présumée à l’origine de son limogeage acté le 17 novembre 2022. Et c’est tant mieux pour nos oreilles. La décision du juge couvre du manteau de la délivrance cet ancien fonctionnaire international fait ministre des Transports et des Infrastructures du 26 octobre 2021au17novembre 2022 par le régime du Colonel. Il est libre. C’est l’aboutissement de longs mois de patience et de persévérance pour se sortir du pétrin dans lequel il a été mis avec plusieurs autres cadres du ministère qu’il dirigeait. Parmi eux, Saa Yolandé Camara, Directeur national de l’entretien routier, Aly Camara, Directeur général du Fonds d’entretien routier (FER) et François Toupou, Secrétaire général du département qui sont en instance de procès actuellement devant la Crief. Tel que je l’ai mentionné dans un billet paru le lundi 23 janvier 2023, ces accusés de corruption présumée d’agents publics, prise illégale d’intérêts, violation des règles de passation des marchés et de contrôle des marchés publics font partie des «sept anciens proches collaborateurs du ministre, présents lors de la réunion de partage de marchés de curage de caniveaux de la ville de Conakry au cours de laquelle le document audio a été enregistré à leur insu».
Par Alpha Abdoulaye in Le Populaire du lundi 6 novembre 2023