Ce samedi 31 août 2024, s’est tenu au siège du CNPG à Donka dans la commune de Dixinn, un atelier de vulgarisation du « Guide de Contrôle et d’Inspection » de l’Office de Régulation des Agences de Sécurité et de la Protection Civile (ORASPC), ce en prélude des opérations de démantèlement des sociétés/entreprises de Sécurité en exercice illégal des activités de sécurité privée.
Cet atelier a réuni la 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐑𝐀𝐒𝐏𝐂, 𝐥𝐞𝐬 𝐎𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐉𝐮𝐝𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭𝐬 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐮𝐱, 𝐥𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐢𝐞𝐬 𝐌𝐨𝐛𝐢𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ (𝐂𝐌𝐈𝐒), 𝐥𝐚 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐜𝐞 𝐉𝐮𝐝𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞 (𝐃𝐂𝐏𝐉), 𝐥𝐚 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 (𝐃𝐆𝐑𝐈) 𝐚𝐢𝐧𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐮𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞.
Dès l’entame, Le Directeur Général de l’Office de Régulation des Agences de Sécurité et de la Protection Civile (ORASPC) 𝐌𝐨𝐮𝐬𝐬𝐚 𝐓𝐚𝐭𝐚𝐤𝐨𝐮𝐫𝐨𝐮 𝐃𝐢𝐚𝐰𝐚𝐫𝐚 dans son introduction a présenté l’Office, ses attributions, ses missions principales, en mettant l’accent sur la régulation et la réglementation du secteur de la sécurité Privée.
Il a également détaillé les spécificités du guide de contrôle d’identification et d’inspection de l’ORASPC qui sera en quelque sorte la boussole des différentes missions de démantèlement.
Le Président de l’Union des Entreprises et Sociétés de sécurité privée Monsieur Mounir Nasser, quant à lui, a félicité l’équipe de l’ORASPC pour le travail abattu depuis sa mise en place à travers les différentes réformes afin d’assainir le secteur de la sécurité privée.
Il a promis que l’Union ne ménagera aucun effort pour soutenir les actions de l’Office pour le bonheur du secteur de la sécurité privée.
Le Procureur 𝐅𝐨𝐝𝐞́ 𝐁𝐢𝐧𝐭𝐨𝐮 𝐊𝐞𝐢𝐭𝐚 a, dans son intervention, apporté des précisions sur les enjeux juridiques liés aux régulations et à la réglementation en cours.
L’objectif de cet atelier était de fournir aux fonctionnaires de police les outils et les démarches nécessaires pour mener efficacement les enquêtes de démantèlement des entreprises de sécurité opérant illégalement en République de Guinée.
Nous pouvons désormais espérer que c’est la fin de l’anarchie dans ce secteur avec le régulateur qui compte aller jusqu’au bout.