Une rencontre d’échange a eu lieu ce jeudi 12 septembre 2024, entre le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée version Aboubacar Soumah, et le Conseil national de dialogue social (CNDS). Après des échanges houleux entre le président de cette institution, Dr. Alya Camara, et le syndicat. Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, au sortir de la salle, a décliné l’objectif de la rencontre.
« Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée avait déposé une plate-forme revendicative depuis avril 2024, qui est restée sans suite. Seulement que nous avons été conviés à une seule rencontre avec le ministre Jean-Paul Cédy qui venait de prendre fonction. Il nous a demandé de lui donner un temps moratoire, mais depuis, nous n’avons pas été contactés. Avec la multiplication des problèmes, c’est ce qui nous a amenés à déposer une deuxième plate-forme revendicative le 24 du mois passé. » à -t-il expliqué.
Selon lui, plusieurs sujets ont été discutés dans cette plate-forme de revendications, y compris la révision du statut spécifique de l’éducation et de l’enseignement technique.
«À part la situation des enseignants contractuels dans la plate-forme revendicative, nous avons la révision du statut particulier de l’éducation et de l’enseignement technique qui est caduc, conformément à l’article 100 de ce statut qui a été signé depuis 2006. Selon cet article, à chaque fois qu’il y a une inflation, le coût de la vie augmente. Il est nécessaire d’ajuster le contenu de ce statut à cette réalité. Ce qui n’est pas fait. Nous avons toujours demandé, mais cela n’a pas été fait. », se lamente le syndicat
À en croire Aboubacar Soumah, le CNDS promet de revenir aux syndicalistes dans un bref délai.
«Le président du CNDS nous a appelés pour que nous puissions ouvrir le dialogue sur les préoccupations de la plateforme revendicative. Il nous reviendra, comme il l’a si bien exprimé, après avoir contacté les autorités concernant la plate-forme revendicative. », a-t-il conclu ?
Il est important de souligner que ce dialogue a eu lieu alors qu’une menace de boycott des cours plane sur l’ouverture des classes prévue le 25 septembre prochain.
Mariama Dalanda BAH.