Les autorités de la transition ont organisé une rencontre sur le thème de l’éducation de masse : les filles à l’école après l’indépendance. Ces échanges qui ont eu lieu ce lundi 30 septembre 2024 au palais du peuple s’inscrivent dans le cadre de la semaine de l’indépendance nationale dont le thème est : »s’inspirer du passé pour construire le futur ».
Au cours de sa prise de parole au nom de ses collègues, la ministre de la Promotion féminine a souligné l’objectif de cette activité.
» Aujourd’hui, on a eu des panels, pas des moindres, car le premier parlait de l’éducation de masse au temps de la révolution des années 1960 à 1980. Des seniors nous ont fait part de leur expérience et de leurs efforts pour épanouir la couche féminine. Et nous avons eu, dans la grande salle, le débat intergénérationnel, où vous aviez des seniors mais également des plus jeunes qui ont parlé de l’histoire, et aussi de l’avenir de la Guinée. De celles qui ont incité, celles qui continuent d’inspirer et celles qui se projettent dans l’avenir.», a indiqué Charlotte Daffé,
Selon ses dires, la semaine de l’indépendance met également en évidence la vision du président de la République, celle d’intégrer la couche féminine sur le projet Simandou 2040, à travers le programme de développement notamment le PNDS ou encore le PRI.
« Aujourd’hui, le président vise à ce que toutes les femmes soient prises en considération dans ce projet. C’est pourquoi vous avez toute cette couche féminine mobilisée, des femmes pas des moindres, celles qui nous ont marquées et celles qui continuent à nous accompagner au quotidien en nous prodiguant des conseils allant dans l’émancipation de la femme guinéenne. C’est un programme continu avec les femmes seniors et doyennes des quatre régions naturelles, ainsi que d’autres qui ne sont pas connues comme les balayeuses, parce que ça tombe sur la journée internationale des personnes âgées.», a-t-elle souligné.
La ministre a aussi fait remarquer que cette semaine de l’indépendance est consacrée à faire en sorte qu’à travers les panels, que les jeunes filles et femmes actuelles puisent puiser dans le passé, comme l’ont souligné les femmes panelistes.
Par Mariama Dalanda Bah