Monsieur Cellou Dalein Diallo, figure contestée de la scène politique guinéenne, a une fois de plus étalé ses frustrations et multiplié les contrevérités lors de son passage sur France24. Ce discours, loin d’être un plaidoyer pour la Guinée – il ne sait pas le faire -, n’a été qu’un énième exercice d’autoglorification, mêlé à des attaques infondées contre les autorités légitimes du pays . Alors que le pays avance vers la réconciliation nationale et un retour à l’ordre constitutionnel, ce leader échoué ne cesse de propager une rhétorique de division, manipulant l’opinion publique avec des arguments sans fondement.
La Francophonie et la frustration des détracteurs
La réintégration de la Guinée au sein d’organisations internationales comme la Francophonie représente une étape cruciale pour réaffirmer son rôle sur la scène mondiale. Toutefois, cela déplaît à certains, qui, multipliant les interventions médiatiques, continuent de ternir l’image du pays. Pour eux, cette réintégration est une défaite personnelle, et leur frustration devient de plus en plus manifeste.
Parmi les principaux critiques figure Monsieur Cellou Dalein Diallo, qui, évoquant des préoccupations liées aux droits de l’homme, avance que « le moment est mal choisi ». Cet argument est toutefois faible et incohérent, d’autant plus que ce même personnage a, par le passé, encouragé une certaine industrie de la violence et s’est réjoui des troubles et cas de morts lors de manifestations politiques dans l’espoir de d’accabler un régime qui l’a toujours défait aux urnes. Défaites qu’il ne reconnaîtra jamais.
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), après avoir examiné les arguments des autorités guinéennes et évalué la situation du pays y compris la question des droits des droits de l’homme, a pris la décision souveraine de réintégrer la Guinée. Malgré cette décision fondée sur des critères objectifs, Monsieur Cellou Dalein Diallo y voit une complaisance de l’OIF. Pour lui, le retour de la Guinée sur la scène internationale représente une menace à ses ambitions personnelles, et il préfère ternir l’image du pays plutôt que de reconnaître les progrès réalisés.
Se déplaçant de plateau en plateau et intervenant dans des universités étrangères devant des dizaines d’étudiants, Monsieur Diallo choisit de capitaliser sur les préoccupations internationales sur certains sujets. Cependant, cette stratégie soulève des questions sur ses véritables motivations et l’impact de ses actions sur l’image du pays.
En s’adressant à des audiences internationales, il fait non seulement une critique malveillante, mais participe à une campagne abominable de dénigrement systématique de la Guinée. Confondant critique légitime et remise en cause systématique des décideurs, ses interventions, empreintes d’une rhétorique alarmiste, sont davantage destinées à séduire certains milieux en se présentant comme un défenseur des droits de l’homme, tout en cherchant à affaiblir la perception positive sur les autorités guinéennes.
Dans ses interventions, il laisse entendre qu’il existe une ethnie marginalisée, il la dit mal-aimée, en Guinée et que ses partisans sont persécutés, souhaitant fragiliser ainsi la perception internationale du pays et de ses dirigeants légitimes. Cette représentation, focalisée sur les dysfonctionnements et les violations des droits humains, sert davantage ses ambitions politiques personnelles que l’intérêt national qui ne l’intéresse pas. En effet, il est plus soucieux de son image en tant que leader prétendument de l’opposition que du rayonnement de la Guinée.
La question se pose alors : est-il réellement un défenseur des droits humains et des intérêts de son pays, ou un entrepreneur politique prêt à sacrifier l’image de la Guinée pour satisfaire ses ambitions personnelles ? Alors qu’il vieillit, que ses chances de devenir Président de la République s’amenuisent, il s’est engagé dans une course contre la montre, persuadé à tort que celui qu’il perçoit comme un obstacle à ses ambitions personnelles est responsable de son échec.
Guidé par un instinct de survie politique, il saisit toutes les opportunités pour discréditer les autorités guinéennes et fomenter des menaces, dans l’espoir de créer une confusion qui lui permettrait de se proclamer Président de la République à l’issue d’une transition bâclée . Il ne fait aucun doute qu’il pourrait être tenté d’entreprendre des actions subversives contre la Guinée. En fixant unilatéralement la fin de la transition, il apprendra à ses dépens que ses manœuvres sont connues, et qu’elles ne feront que précipiter son échec.
Ses interventions visent davantage à redorer son blason personnel qu’à défendre les intérêts du pays. Par son attitude, Monsieur Cellou Dalein Diallo contribue à renforcer les stéréotypes négatifs sur la Guinée, tout en nuisant aux efforts de promotion de l’image du pays à l’international. Pourtant, il le sait bien, depuis le 5 septembre 2021, la Guinée ne cesse de regagner sa place dans le concert des nations.
L’exploitation cynique des souffrances des autres
Fidèle à ses habitudes, il exploite la souffrance des autres pour nourrir ses ambitions politiques. Il fait du vampirisme politique. Sa préoccupation n’est pas les droits de l’homme ni la démocratie. Son obsession est le pouvoir à tout prix, un pouvoir qu’il n’a jamais pu obtenir par les urnes et qu’il cherche à arracher à tout prix. Mais il doit admettre qu’il a plus opiniâtre face à lui. En commettant la faute de prononcer « Billo Diallo » au lieu de « Bah », il démontre par ce lapsus qu’il exploite la misère des autres tout en ignorant leurs histoires et leurs vécus. Les épreuves de ses concitoyens ne sont pour lui qu’une échelle pour atteindre ce qu’il est incapable d’obtenir par un chemin légitime.
Les propos mensongers et irresponsables
Comme à son habitude, il multiplie les propos irresponsables et mensongers. Il prétend que plus de 58 jeunes ont été abattus pour avoir participé à des manifestations contre la vie chère ou les délestages. Déconnexion à la réalité ou mauvaise foi ? Importe ! Un mensonge est un mensonge. Pourtant, à travers ce mensonge flagrant, il avoue implicitement qu’aucun militant de l’opposition n’a été tué lors de ces événements, qu’aucun activiste de la société civile n’a été tué. Fidèle à lui-même, il accuse également le gouvernement de fermer des radios, affirmant que « toutes » les radios sont fermées, dans une tentative de catastrophisme ridicule.
L’hypocrisie politique : ses félicitations au CNRD et ses reniements
Cet homme oublie désormais qu’il avait félicité le CNRD le lendemain du 5 septembre 2021. Il affirme avoir applaudi les engagements pris, mais en vérité, c’est bien plus la chute de son adversaire politique qu’il a célébrée, un adversaire qui l’avait durement battu dans les urnes. Plus encore, il avoue aujourd’hui sa naïveté en admettant qu’il voyait dans le coup de salut du 5 septembre 2022 une opportunité d’accéder rapidement au pouvoir à travers une transition expéditive. Son comportement prouve une seule chose : il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il a tombé cette bravade futile. Il doit d’abord rentrer au pays , être sur le terrain comme on le dit. Il préfère se délecter des efforts des autres et exploiter leurs épreuves.
Un homme qui se renie pour des intérêts personnels
Il affirme qu’il faut « respecter sa parole lorsqu’on aspire à diriger un pays ». Cependant, il s’est renié à maintes reprises pour servir ses intérêts personnels. En 2020, membre du FNDC, dont la plupart des membres politiques avaient refusé de participer à la présidentielle par souci de cohérence, il a promis de ne pas prendre part à une mascarade électorale. Mais, par une manigance éhontée, il a fini par se présenter, se proclamant même vainqueur d’une élection qu’il a pourtant perdue. Il a ainsi renié ses « principes » et a méprisé les institutions de la République. Sa participation à cette élection était un moyen de lever des fonds pour son compte. Il ne croit en rien même pas en la justice de son pays . Il n’a jamais admis ses défaites électorales préférant se mentir à lui-même croyant gruger ses militants qu’il exploite à chaque échéance électorale. Malheureux est celui qui se ment.
Un homme qui n’a aucun respect pour les institutions de son propre pays peut-il légitimement aspirer à le diriger ? Un homme qui ne respecte pas les textes et lois de son parti , pourrait-il respecter la constitution une fois devenu dirigeant du pays ? Que cet homme ne nous parle pas de morale, surtout quand son passé est entaché de compromissions, de manigances politiques . Les autres ne font pas de jeux olympiques du sexe dans leurs bureaux. On ne leur a jamais prêté cette attitude honteuse. La fonction de Président de la République exige l’exemplarité qu’il n’incarne pas.
Une candidature pour l’unité et le bien commun
Sur le plan moral, la candidature du Président de la République est légitime et défendable. Contrairement à cet opposant opposé à lui-même , le Président de la République n’a jamais varié dans ses positions pour des intérêts personnels . Si le Président de la République venait à ne pas se présenter, il trahirait les espoirs que le peuple place en lui. En quelques années, il a démontré que la réconciliation nationale est possible et a engagé le pays entier dans cette voie, que l’unité nationale du pays est une réalité tangible, et que des progrès considérables peuvent être réalisés, même dans des conditions difficiles. Il n’a jamais confondu l’urgent à l’important, le souhaitable et le possible, le symbolique et l’efficace. Il s’est montré capable de rassembler les Guinéens.
Sur la Constitution et le CNT
L’accusation selon laquelle le Président de la République aurait fait élaborer une Constitution taillée sur mesure est une pure calomnie. Le CNT, organe indépendant dont les membres sont issus des entités socioprofessionnelles de la Guinée, a mené ce processus de manière transparente et inclusive. Il est important de rappeler que le parti de Monsieur Diallo a même un représentant au sein de cette institution. Le CNT a recueilli les aspirations du peuple guinéen et a agi en toute indépendance pour élaborer cet avant-projet de Constitution, voté à la majorité par ses membres. Le CNRD n’a aucunement interféré dans ce processus. Si quelques articles supposés importants de la Charte de la Transition n’ont pas été reconduits dans l’avant-projet de la Constitution, c’est le vote démocratique des Conseillers Nationaux qui l’a jugé ainsi. La démocratie , c’est aussi respecter la sacralité du vote. Monsieur Diallo démocratie en pacotille feigne de l’ignorer.
La souveraineté du peuple comme ultime référence
Si le Président de la République décide de se porter candidat, il n’aura violé aucune loi, ni la Charte de la Transition. Ce qui compte avant tout, c’est le choix du peuple. Il est le seul souverain dans cette affaire, et c’est sa voix qui doit prévaloir. Le peuple est le seul souverain, et nul ne doit se substituer à lui.
Il est intéressant et attristant de noter que certaines critiques malhabiles viennent souvent de ceux qui, comme Monsieur Diallo, ont une opinion fluctuante, ajustée selon leurs intérêts personnels. Un homme dont l’opinion varie pour son profit est à plaindre, car il ne comprend pas la véritable essence de la responsabilité publique. En revanche, celui dont l’opinion change pour le bien commun mérite d’être félicité. Plaindre le Président Doumbouya pour une faute morale qu’il n’aura pas commise relève de la lâcheté.
En se portant candidat à la prochaine présidentielle, le Président de la République, en tant que candidat du rassemblement et du progrès, saura qu’il ne trahit pas les espérances des Guinéens. Sa candidature représente une promesse de matérialisation de l’unité nationale et du progrès, et il est évident qu’il remportera cette élection dès le premier tour, avec la majorité des voix. C’est un signal clair que le peuple guinéen est prêt à soutenir un leadership qui respecte sa souveraineté et son désir d’avancer ensemble.
Au lieu de faire le jeu de la discorde et de la division, Monsieur Diallo ferait un choix judicieux en s’adonnant à la prière et au repentir sincère, lui qui a infligé tant de mal à ce pays . Il a continué à malmener l’unité nationale que le Président Doumbouya s’emploie à réaliser. En cultivant la division ethnique, il a non seulement contribué à la promotion de la culture de la violence dans la politique en Guinée, mais il a également facilité l’affaissement des valeurs démocratiques que tant d’autres s’efforcent de restaurer. Ses agissements ont durablement sapé leurs efforts.
La Guinée doit se rassembler autour de ceux qui veulent véritablement construire un avenir meilleur, et non se laisser diviser par des discours et des actions qui sapent les fondations de notre pays. Monsieur Cellou Dalein Diallo fait partie de ceux qui, poursuivant la gloire personnelle, se croient au centre du monde. « Le bien-être, ce sera avec moi, et sans moi, c’est le chaos », pense-t-il. Il confond son destin avec celui de la nation et cherche à faire en sorte que le second dépende du sien. Pourtant, la Guinée est au-dessus de lui, et de nous tous.
Ibrahima Sanoh
Citoyen guinéen