L’union syndicale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Guinée a lancé ses toutes premières activités à Conakry. C’était lors d’une conférence de presse animée qui a eu lieu ce vendredi 11 octobre 2024 à la Maison commune des journalistes.
En présence des hommes de média, le secrétaire à l’éducation et à la formation a réfuté l’objectif de cette nouvelle structure syndicale, qui est, entre autres.
« Défendre les intérêts moraux des enseignants chercheurs et chercheurs des IES, IRS et CDI homologues ainsi que vacataires du ministère de l’enseignement supérieur qu’il regroupe, au titre individuel comme au titre collectif, devant l’opinion et l’administration, le pouvoir public et territorial. Resserrer les liens confraternels entre ses membres, contribuer à veiller à leur perfectionnement dans le cadre de la formation à l’amélioration des méthodes, des conditions et de la qualité de vie au travail, et aussi une défense du statut de la fonction publique… », a largement expliqué Mamadou Saifaïou Diallo.
Cependant, après avoir salué les réformes entreprises par le ministère de tutelle, l’USECCG adresse des recommandations aux autorités de la transition en ces termes :
« Le reclassement des enseignants-chercheurs engagés qui n’ont pas été reclassés pour le poste d’assistant d’attaché de recherche pour l’année universitaire 2024-2025. L’attribution des primes de logement, de préparation du transport de craie, ainsi que la prime de documentation. La reconnaissance et l’engagement à la fonction publique des 103 homologues restés par certaines institutions d’enseignement supérieur, ainsi que les contractuels temporaires du MESRSI. L’assistance pour l’enrôlement biométrique afin de débloquer les salaires et garantir le financement adéquat de la formation des formateurs.», a-t-il plaidé.
Par Mariama Dalanda Bah.