La commune urbaine de Siguiri s’est réveillée ce vendredi 18 octobre 2024 avec une tristesse.
Il s’agit de la mort d’un homme cet après-midi à bord d’un véhicule sur la route de Siguiri. Dr Bachir Condé, médecin d’appui aux urgences médicales chirurgicales de Siguiri, revient sur cette triste nouvelle :
«C’est un chauffeur qui a quitté Doko après la prière de ce vendredi et qui a pris le jeune au siège du syndicat. Et quand le jeune est entré dans son véhicule, il a demandé son nom et la victime a répondu qu’il répond au nom de Solo. C’est ainsi qu’en cours de route le jeune a trouvé la mort », a-t-il expliqué avant d’ajouter que c’est le chauffeur lui-même accompagné du procureur qui a déposé le corps à l’hôpital préfectoral de Siguiri. Et après le diagnostic, les médecins ont confirmé que c’était une mort naturelle.
La victime n’ayant aucune pièce d’identité, donc difficile de retrouver ses parents, le procureur près le TPI de Siguiri a ordonné à la gendarmerie de lancer une recherche pour retrouver ses parents.
Cependant, rapporte le médecin, bien avant cette triste nouvelle, un enfant âgé d’environ 11 ans s’est noyé au pont Mao reliant le quartier Limanaya et celui d’Hermakono. Malheureusement Ibrahima Camara, puisqu’il s’agit de lui, n’a pas pu être sauvé et il a trouvé la mort sur place.
Cette autre noyade vient de s’ajouter aux autres cas enregistrés dans la commune urbaine de Siguiri, dont le dernier cas date d’un mois sur le même endroit. Une situation que déplore le médecin et pointe du doigt l’irresponsabilité des parents pour assurer la sécurité des enfants.
« J’ai remarqué qu’à Siguiri, ici les parents ne veillent pas sur les enfants. Malgré les multiples sensibilisations dans les médias. Et pourtant l’enfant c’est Dieu qui donne et il ne donne pas à tout le monde donc quand il te fait grâce il faut prendre soin », conseille le médecin.
Mariama Dalanda BAH.