Conakry renoue une fois de plus avec les déchets. Même avec la présence de bacs à ordures dans certains endroits, on peut voir des tas d’immondices partout.
La question qui demeure sans réponse, même si par endroit chacun peut en tirer une conclusion. Est-ce qu’il s’agit de la démission des autorités ou de l’incivisme de certains citoyens ? D’une réponse à une autre, la capitale guinéenne donne une image peu satisfaisante.
Dans la matinée de ce lundi 25 novembre 2024, un reporter de votre quotidien en ligne a fait un tour au marché de Ma Tannerie, situé dans la commune de Matoto.
Dans cet endroit, les marchands cohabitent avec les déchets, même si ce n’est pas leur choix.
Rencontré, Facely Mansaré, conducteur de taxi, fait une invitation à l’endroit des autorités : » Il faut dire que la responsabilité est du bureau du marché, puisque les femmes font de leur mieux pour que les ordures soient ramassées. Malheureusement, nous cohabitons avec les déchets. Selon les femmes, elles paient régulièrement : un sac est soumis à une taxe de 2000 GNF, tandis que le bidon est soumis à une taxe de 1000 GNF. Même les bananes pourries sont soumises à une taxe.
Pour ma part, j’ai conduit une équipe à la mairie pour comprendre réellement pourquoi ces déchets ne sont pas ramassés, mais la question est restée sans réponse.
Les camions viennent aussi obstruer le passage. Parfois, même quand des malades sont là pour des soins à l’hôpital, ils sont obligés de contourner avant d’y accéder. Le pire, c’est que nous mangeons avec les mouches, car les ordures sont partout à tout moment.
Nous sollicitons les autorités pour qu’elles agissent sérieusement. Cela nous fatigue vraiment. » , a-t-il laissé entendre.
Il convient de rappeler que toutes les personnes interrogées hors micro soutiennent qu’elles paient régulièrement leurs impôts. C’est pourquoi elles encouragent les décideurs à prendre les mesures appropriées pour éliminer ces déchets.
Abou Fall pour Guineesignal.com