À un mois de la fin de la transition, conformément au calendrier convenu entre les autorités de la junte guinéenne et la CEDEAO. La classe politique guinéenne s’active pour persuader les autorités de la transition de respecter à la fois l’engagement pris le 05 septembre et le délai.
Au cours de l’assemblée hebdomadaire du RpG, les lieutenants de l’ancien président Alpha Condé ont invité la classe politique à se rassembler pour s’opposer à tout changement de calendrier.
<< Tous les arguments avancés pour justifier l’absence des dispositions transitoires ne sont pas pertinents. Tout ce que nous faisons, c’est faire croire que, en réalité, en laissant les articles 46, 55 et 65 de la charte de la transition vides. On ne peut pas nier que les autorités de la transition vont se présenter à une élection. Cependant, on a soutenu que la loi a un caractère général et impersonnel. On ne peut pas dire dans une constitution, la charnière des lois dans le pays telle ne va pas se présenter, telle va se présenter. Si on ne met pas les verrous, cela implique qu’on n’a pas exclu que les personnes concernées pourraient se présenter. C’est sur cette fibre que le CNT est en train de s’engager. Nous insistons sur le fait que les dispositions transitoires doivent absolument prendre en compte les articles 46, 55 et 65 de la charte de la transition. Nous insistons sur le fait que ce n’est pas négociable, car il est impossible d’être à la fois arbitre et joueur. Les autorités de la transition ne sont pas autorisées à prendre part à d’éventuelles élections en Guinée. En réalité, tout ce qui est actuellement discuté concernant cet avant-projet de constitution devrait être examiné à un niveau plus élevé avant que ce lien entre les membres du CNT et la population ne soit mis en place. Cependant, nous sommes conscients qu’il y a une fuite en avant. Il existe des raisons qui pourraient justifier cette situation. Nous informons les autorités de la transition. La transition ne prendra pas plus d’une heure le 31 décembre 2024. En ce qui concerne cette question, nous sollicitons l’implication de tous les partis politiques en Guinée pour promouvoir le retour à l’ordre constitutionnel>> dit Aboubacar Demba Dansoko
Poursuivant, il laisse entendre que : <<Jusqu’au 05 septembre, la Guinée était le pays francophone le plus autonome en Afrique. Si c’est maintenant que la Guinée doit se repentir, alors nous, les Guinéens, pensons que cela ne se produira pas. C’est la raison pour laquelle nous faisons appel à la classe politique guinéenne. Les responsables politiques doivent assumer leurs responsabilités. Il ne faut pas agir politiquement en fonction des circonstances ; il est essentiel de sauver la Guinée. Pour préserver la Guinée, il est essentiel d’éviter qu’elle ne soit confrontée à ce qui se déroule actuellement. Donc, la transition se termine le 31 décembre >> a-t-il coupé court
Abou Fall pour Guineesignal.com