Au siège du parti à Matoto, lors de l’assemblée générale du samedi 30 novembre, le RPG Arc-en-Ciel a exposé la situation socio-politique du pays. Surtout en ce qui concerne la campagne de vulgarisation de l’avant-projet de nouvelle Constitution. Selon Aboubacar Demba Dansoko, membre du bureau politique du RPG, parti d’Alpha Condé, cette campagne est un chemin qui conduira la Guinée vers le chaos.
« On essaie de faire croire qu’il s’agit d’informer la population guinéenne sur de nouvelles mesures qui devaient être prises, mais qui n’ont pas encore été prises car nous n’avons pas encore atteint la phase du projet. Dans les conditions habituelles, c’est seulement après la phase de projet, à l’issue de la navette parlementaire entre l’institution parlementaire et l’exécutif, qu’il est impératif d’adopter un texte final. Dans des conditions normales, la vulgarisation doit concerner les nouvelles mesures prises pour informer la population sur la loi qui les régit. », a-t-il souligné
Il a également fait cas de la mission du CNT à Paris pour présenter, selon lui, l’avant-projet de la constitution.
« Nous sommes même étonnés que ce projet initial ait été envoyé en dehors de la Guinée, plus précisément en France, par une délégation du CNT, pour une tâche incertaine. Au départ, nous avions envisagé que c’était pour entrer en contact avec les Guinéens qui résident en France. Après mûre réflexion, nous avons réalisé que la plus grande communauté guinéenne à l’extérieur se situe au Sénégal, à proximité. Malheureusement, cet avant-projet n’a pas été présenté au Sénégal. Nous ne comprenons pas les raisons qui expliquent ce déplacement de ceux qui sont actuellement au CNT vers la France. » s’est-il interrogé
Toutefois, Marc Yombouno encourage le peuple de Guinée à rester calme face à cette situation. En rappelant que la loi n’a même pas été adoptée.
« En temps normal, les populations guinéennes ne devaient même pas être intéressées par ce travail, puisque la loi elle-même n’a pas encore été votée. Je tiens à rappeler qu’en 2010, le CNT qui avait été établi n’avait eu que 30 jours pour adopter la constitution, qui est maintenant considérée comme une référence. La constitution de 2010, ainsi que la constitution de 2020. En ce qui concerne la constitution, il y a des éléments qu’il est impossible de réinventer.», a-t-il conclu
Mariama Dalanda BAH