Chaque année, le 03 décembre est célébré comme la journée internationale des personnes vivant avec le handicap à travers le monde.
En Guinée, il y a des efforts déployés, mais les personnes handicapées endurent toujours la souffrance.
Pour marquer cette journée, notre rédaction a rencontré Mamadou Kindy Bah, qui est handicapé depuis sa naissance.
Kindy Bah, qui est dans un fauteuil roulant, ne perd pas espoir, mais il incite les autorités à agir en faveur des personnes handicapées.
< C’est une journée remplie de bonheur, mais aussi remplie de tristesse. Toutes les personnes en situation de handicap doivent être heureuses de cette journée. Malgré le fait que nous soyons conscients des réalités.
C’est vraiment déplorable de voir les réalités vécues par les personnes handicapées à travers le pays. C’est la raison pour laquelle cette journée ne peut pas être entièrement une célébration. Il est malheureusement rare de prêter attention à notre situation, car il suffit de faire un tour dans les différents carrefours pour réaliser combien de fois que nous sommes dans une vie impossible. >> a-t-il laissé entendre
Et de renchérir
<< Certes, cette cité existe, ce qu’il faut saluer, mais de l’autre côté, nous avons des manquements. Si nous prenons les toilettes de cette cité, c’est ce qui laisse à désirer.
En ce qui concerne les déplacements, on n’en parle même pas.
Si vous prenez ceux qui habitent à l’intérieur du pays, ils endurent le martyr.
Il est impératif que le département des personnes vulnérables révise sérieusement ce point en construisant des cités à travers le pays. Mais aussi des écoles pour permettre aux enfants handicapés d’aller à l’école, afin d’éviter qu’ils sortent dans la rue. >>a-t-il fait savoir
Pour finir, Mamadou Kindy ne manque pas de mots à l’endroit des parents qui, selon lui, démissionnent dans la prise en charge des enfants handicapés << Vous savez, tout commence à partir de la famille. Donc les parents doivent beaucoup œuvrer dans ce sens, envoyer les enfants pour mendier, cela est un mauvais choix.
Alors, il faut que les parents prennent conscience de cela>> conclut-il
Abou Fall pour Guineesignal.com