Dans un communiqué en réponse aux déclarations du Ministre Ibrahima Kalil Condé, l’UFDG et l’ANAD réaffirment leur position face aux restrictions imposées aux activités politiques. Ils rappellent que ces mesures, considérées comme illégales, violent la Charte de la Transition ainsi que les lois internationales ratifiées par la Guinée. L’ANAD et l’UFDG dénoncent également la légitimité du CNRD, appelant à une transition civile et inclusive qui respecte les aspirations du peuple guinéen.
Le communiqué souligne qu’il n’existe pas de crise interne au sein de l’UFDG, contrant les rumeurs véhiculées par certains pour diviser le parti. L’organisation demeure concentrée sur la finalisation du renouvellement de ses structures et la préparation de son congrès national, tout en se positionnant pour les prochaines élections.
L’UFDG et l’ANAD critiquent aussi la prolifération de mouvements politiques, qu’ils attribuent au CNRD. Ils estiment que ces initiatives opportunistes visent à affaiblir les forces politiques authentiques. Malgré ces manœuvres, l’unité et la détermination des deux partis restent intactes, affirmant leur engagement à défendre la justice, la démocratie et le retour à l’ordre constitutionnel.
Souleymane Souza KONATÉ, porte-parole de l’ANAD, conclut que la lutte pour les droits du peuple guinéen se poursuivra, car l’objectif ultime reste un pays où la voix de chaque citoyen est respectée et entendue.
Par Mariama Dalanda Bah