Il est pratiqué depuis de nombreuses années. Même si par ailleurs sa pratique est mêlée de difficultés, d’ailleurs qui n’est pas propre au métier de rôtinier, qui consiste à faire des meubles et des fauteuils à partir du bambou.
Dans la matinée de ce mercredi 01 janvier 2025 notre rédaction à travers un de nos reporters est allé à la rencontre de maître Mohamed Diallo rotinier qui nous parle des difficultés rencontrées mais aussi invite les autorités à plus d’aide.
Lors de sa prise de parole, Maître Diallo souligne que l’obtention de la matière première constitue un véritable handicap pour exercer leur métier.
<< Ça évolue petit à petit. Tout ça, nous le fabriquons avec les mains. Nous avons débuté cette activité à l’époque de feu Général Lansana Conté. Nous trouvons les matériels dans les villages profonds de la Guinée et nous travaillons en étroite collaboration avec les fournisseurs. Les clients viennent de temps en temps, mais il est rare que nous obtenions le prix que nous voulons. >>a-t-il dit avant de renchérir
<< Nous rencontrons assez de difficultés, car nous ne sommes pas comme les menuisiers. Si nos équipements quittent le village, nous sommes contraints de travailler directement. Sinon, s’ils sèchent, ce ne sera pas facile à gérer. Parfois, on peut gagner des commandes, mais les fournisseurs ne sont pas venus et certains clients sont pressés, ce qui devient un problème. Si tu ne travailles pas à temps, cela aura forcément un impact sur toi >>a-t-il laissé entendre
Pour finir, Maître Mohamed invite les autorités en ces termes << Malgré que l’État ne nous ait pas assisté financièrement, mais cet espace-là aussi, c’est beaucoup, parce que ce terrain-là appartient à l’État. Il y a eu de nombreux déguerpissements à proximité, mais chez nous ici, on nous demande simplement de reculer un peu. Nous désirons une aide supplémentaire en construisant un centre pour nous, ou en aménageant cet endroit de manière très appropriée. >> a-t-il conclu
Abou Fall pour Guineesignal.com