DEMBA Dansoko, l’un des cadres du bureau politique national du parti de l’ancien président déchu, a décortiqué ce week-end la situation socio-politique du pays. Plusieurs points ont été évoqués, dont le récent communiqué du ministre de l’Administration du territoire suspendant une fois encore les activités de certains partis politiques qu’il considère non conformes aux règles juridiques.
Dénonçant l’inégalité de la justice guinéenne, Dansoko a affirmé :
« Vous avez entendu certains officiels dire que certains partis politiques sont désormais autorisés à faire leurs activités. Que certains partis ne devraient pas dire quelque chose. Mais de l’autre côté, vous ne les entendrez jamais dire que les mouvements politiques qui n’ont aucun statut juridique sont interdits. », a-t-il déploré. Soulignant l’importance de faire valoir le droit
« Le sérieux dont ils font état, ne doit pas concerner que les partis politiques.
Ils doivent dire à ces organisations fantoches, à ces mouvements de soutien, d’arrêter. S’ils ne le disent pas, cela veut dire qu’ils n’ont pas fait ce qu’ils devaient faire. C’est par rapport à ces mouvements de soutien qu’un officiel responsable devrait prendre la parole. » a-t-il indiqué. Tout en insistant sur la mobilisation des forces vives de Guinée pour un lendemain meilleur.
Dansoko a conclu son intervention par ce cri de cœur
« Certains pays sont en train de se libérer autour de nous. Ils affirment, et montrent un sens de responsabilité élevé. C’est au même moment que nous, on est en train de nous engloutir dans la gueule du loup. » a-t-il regretté soulignant que des pays comme les États-Unis s’interrogent sur l’avenir de la Guinée alors que des millions de dollars sont investis pour l’achat d’armes.
« Ces armes ne sont pas achetées pour affronter une guerre, pour faire face à une guerre. C’est contre le peuple de Guinée. Et nous disons que nous n’acceptons pas ça . » a-t-il précisé.
Par Mariama Dalanda Bah