Dans de nombreux pays d’Afrique francophone, une scène troublante persiste : des fonctionnaires, pourtant issus de l’administration publique, exhibent des richesses extravagantes dans des contextes où la majorité de la population peine à joindre les deux bouts. Cette réalité, reflet d’un système gangréné par des pratiques d’enrichissement illicite et un sentiment d’impunité, alimente frustrations et interrogations.
En 2020, plusieurs ONG internationales ont décidé de se pencher sur ce phénomène, particulièrement en Afrique de l’Ouest. Leur enquête visait à démêler le vrai du faux : ces richesses colossales étaient-elles le fruit d’un mérite exceptionnel ou découlaient elles de détournements de fonds publics et de blanchiment d’argent ?
Parmi les nombreux cas étudiés, deux cadres se sont distingués par leur assurance démesurée et leur mépris des règles. L’un d’eux, convaincu de son invincibilité, a menacé les enquêteurs de les expulser du pays, voire de les faire emprisonner. L’autre, dans un élan de fierté inexplicable, se targuait du soutien de ses supérieurs hiérarchiques pour légitimer son opulence.
Ces fonctionnaires incarnaient à eux seuls l’excès d’un système où la corruption semblait non seulement tolérée, mais érigée en mode de fonctionnement. Pourtant, comme le prouve l’histoire, l’arrogance finit toujours par se heurter à la réalité.
En République de Guinée, la donne commence à changer. Sous l’impulsion du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, une véritable refondation est en marche. Sa méthode exemplaire, axée sur l’intégrité et la transparence, envoie un signal fort : l’enrichissement illicite ne sera plus toléré.
Depuis son arrivée au pouvoir, le Général Doumbouya mène une lutte acharnée contre la corruption, exigeant de chaque cadre de l’administration qu’il rende des comptes. Les enquêtes sur l’origine des biens des fonctionnaires, couplées à des audits rigoureux, traduisent une volonté ferme de restaurer la probité dans la gestion publique. En Guinée, il ne suffit plus d’occuper une position élevée pour échapper à la justice.
Deux ans après les enquêtes des ONG, l’arrogance de nombreux cadres déchus s’est muée en silence. Désormais écartés de leurs postes, certains vivent dans une précarité professionnelle qui contraste violemment avec leur faste d’autrefois. Lors d’une cérémonie, l’un d’eux, autrefois hautain, a été rappelé à l’ordre avec une question cinglante :
« Monsieur l’ancien directeur, êtes-vous toujours prêt à nous envoyer en prison ? Et cette richesse que vous affichiez fièrement, était-elle vraiment acquise de façon honnête ? »
Cette scène illustre le basculement en cours. Sous l’ère du Chef de l’État le Général Mamadi Doumbouya, l’impunité perd du terrain.
Le combat mené en Guinée doit servir de modèle pour l’ensemble de l’Afrique francophone. L’arrogance de certains cadres, qui considéraient autrefois leurs positions comme des tremplins vers l’enrichissement personnel, est un poison pour le développement de nos nations.
Sous l’exemple du Général Mamadi Doumbouya, la refondation passe par des actes concrets. Rendre des comptes, bannir les privilèges illégitimes, et replacer la fonction publique au service du peuple doivent devenir des priorités dans tous les pays africains.
L’histoire de ces fonctionnaires milliardaires, aujourd’hui rattrapés par la justice, rappelle une vérité essentielle : nul n’est au-dessus des lois. L’arrogance et la corruption peuvent prospérer un temps, mais la justice, lorsqu’elle est portée par une volonté politique sincère, finit toujours par triompher.
Avec des leaders comme le Président Mamadi Doumbouya, un nouvel espoir émerge : celui d’une Afrique où l’intégrité, et non l’impunité, devient la norme.
Alamina BALDE
Partisan engagé contre l’enrichissement illicite et la corruption en Afrique






