Comme tout autre métier, celui de tapissier aussi est celui dont les exerçants éprouvent d’énormes difficultés, si dans l’obtention de la matière première ils rencontrent des soucis dans l’écoulement de la marchandise, cela n’est pas aussi aisé.

Dans la journée du lundi, notre rédaction s’est intéressée à ce sujet qui ne fait pas que des riches. Oumar Sadio Bah, maître d’un atelier que nous avons rencontré, explique sa situation « Actuellement, la situation du pays est difficile. En plus, notre endroit ici est une zone réservée, chaque fois nous sommes dérangés. Et nous rencontrons assez de difficultés aussi. Certains clients viennent prendre des fauteuils avec nous, ils partent sans revenir rembourser. En 2020, ils sont venus brûler ma place, j’ai perdu à peu près 29 millions de francs guinéens. Maintenant là, je me débrouille un peu pour avoir ma dépense, je n’emprunte pas quelqu’un, c’est mieux que cette époque. Le marché ce n’est pas tout le temps, mais des fois, nous faisons des petits business » a-t-il dit avant de renchérir
« Si les autorités nous aident pour l’emplacement, ça serait beaucoup mieux. Ils n’ont qu’à voir cela pour nous afin qu’on puisse se débrouiller normalement. Parce que cette affaire d’aventure aujourd’hui, ça ne profite pas à d’autres personnes. Mais, si tu as ton métier, le mieux pour toi, c’est de travailler dans ton pays. Donc, le Président Mamadi Doumbouya n’a qu’à revoir notre situation, nous les jeunes ouvriers, pour qu’on puisse voir si nous pouvons réaliser un peu » a-t-il lancé.
Abou Fall pour Guineesignal.com