À quelques heures des mois de Ramadan et du Carême chrétien, notre équipe a visité le marché Enta dans la commune de Matoto le 26 février 2025. Les témoignages des femmes vendeuses de denrées alimentaires révèlent une inquiétude croissante face à la cherté des produits de première nécessité.
Mariama Sylla, une des vendeuses, témoigne de la réalité économique difficile qu’elles vivent au quotidien : « Actuellement, nous prenons le sac de pomme de terre à 280 000 GNF, le sac de sucre à 350 000 GNF, l’oignon à 200 000 GNF et le sac de riz à 350 000 GNF. Bien que les prix de certaines denrées aient diminué, cela ne change rien. Les produits, qu’ils soient locaux ou importés, restent trop chers. » se lamente-t-elle.
Mamaissata Sylla autre vendeuse partage son désespoir, surtout à l’approche du Ramadan : « Il est difficile de préparer cette période spirituelle quand tu n’as même pas de quoi manger aujourd’hui. Nous demandons au gouvernement de se préoccuper de la situation alimentaire de sa population. Certes, nous voyons des réalisations, mais si le ventre de la population est vide, cela ne peut pas aller. Il faut mettre en place des entreprises de production pour améliorer notre quotidien. », a-t- elle sollicité.
À la veille de ces périodes sacrées ces femmes appellent les autorités à une action urgente afin de garantir un accès abordable aux denrées alimentaires.
Mariama Dalanda Bah






