Après plusieurs mois de suspension décidée par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation (MATD), l’Union des Forces Républicaines (UFR) a repris officiellement ses activités politiques ce samedi 18 octobre. C’est au siège du parti, à Matam, qu’une assemblée générale s’est tenue, marquant ainsi le retour de la formation politique sur la scène nationale.
Le vice-président du parti, Boubacar Sadio Baldé, a rendu hommage à la ténacité des militants et cadres restés mobilisés pendant cette période difficile.
« Les responsables qui ont tenu durant cette période de suspension de sept mois ont fait preuve d’une grande résilience. Nous vous félicitons et nous vous remercions », a-t-il déclaré.
Boubacar Baldé a ensuite assuré que toutes les formalités légales pour la reprise des activités avaient été dûment remplies.
« Nous avons déposé un dossier complet, avec les noms des responsables, les statuts, le règlement intérieur et les rapports comptables certifiés des années 2021, 2022 et 2023. Mercredi dernier, nous avons reçu le certificat d’aptitude à l’exercice régulier d’activités politiques », a-t-il précisé.
La nouvelle Constitution guinéenne impose désormais une limite d’âge comprise entre 40 et 80 ans pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Une disposition qui, théoriquement, exclut Sidya Touré, aujourd’hui en exil en Côte d’Ivoire. Pourtant, l’UFR reste ferme dans son positionnement.
« L’UFR a un seul candidat : Sidya Touré, notre candidat », a affirmé Boubacar Baldé, assumant pleinement le choix du parti de maintenir son leader historique.
Au cours de son intervention, le vice-président de l’UFR a aussi évoqué les enjeux électoraux à venir. Il a appelé à des garanties d’impartialité dans l’organisation des scrutins.
« Pour aller aux élections, il faut que l’arbitre soit neutre. Nous demandons à l’administration d’assurer la neutralité et l’équité du processus électoral », a-t-il insisté.
Aïssatou Dalanda Ly.






