Le MENA se félicite de la rigueur de tous les délégués et de certains surveillants lors de la seconde journée du Baccalauréat.
En dépit des appels, des conseils et des mises en garde, le MENA constate une frénésie des faussaires de la République, tant par la diffusion de faux sujets entre 22 h et 1 h du matin, et des tentatives de plusieurs candidats à frauder coûte que coûte et au péril de leur honneur et dignité.
Certains se lèvent tôt, au lieu de réviser, se précipitent dans leurs centres d’examen pour cacher leurs téléphones dans les tiroirs. D’autres s’opposent à la Loi de la chimie en protégeant du fer par de l’aluminium pour éviter les détecteurs de métaux. D’autres étudiants viennent se substituer aux candidats réels pour composer à leur place.
Dans la seule journée du vendredi 23 juillet, plus de 100 téléphones et une centaine de candidats ont été éliminés et plus de 50 surveillants remerciés et remplacés de Koundara à Lola en passant par Guéckédou, Siguiri, Kindia, Forécariah, Dubréka et dans la grande agglomération de Conakry.
Le MENA se réjouit de l’absence de fuite de sujet en dépit de la manipulation de certains adeptes du « détruire ce qui marche et encenser les travers ».
Le MENA félicite et encourage les superviseurs et les délégués et flétrit le comportement de certains surveillants passifs et complices de la fraude. Le comportement de ces surveillants risque de questionner leur utilisation dans les années à venir lors des examens nationaux.
Pour ce dernier jour des examens, le MENA réitère les consignes à l’endroit des surveillants. Tout surveillant défaillant sera remplacé sur le champ et ne participera à aucune activité liée aux examens dans les prochaines années.
Le MENA rappelle que tout candidat pris avec un téléphone dans une salle d’examen sera éliminé, le téléphone saisi et soumis à une analyse du contenu pour démasquer les créateurs de groupe WhatsApp et intenter des poursuites contre leurs promoteurs et les bénéficiaires.
Pr. Alpha Amadou Bano BARRY