– Le père d’une nation devrait être celui qui incarne et transmet la morale et la justice à ses populations pour cultiver le bien vivre ensemble. Or, AC est l’incarnation de l’injustice (assassinats, fausses communes, expropriation illégale de biens, la fraude électorale…)
– Même s’il doit aussi incarner l’autorité et l’ordre, il devrait le faire dans le respect des droits humains. Or, sous AC les guinéens n’ont connu que l’humiliation, le déshonneur, le désordre, la loi de jungle…
– Il devrait aussi être celui qui cultive la concorde nationale, la ‘socialisation’ des populations. Or AC est la personnification de la division, de la tribalisation des forces de défense et sécurité ainsi que de l’administration publique. Les passations de services à télévision nationale et les médias privés suivant la prise du pouvoir du 5 septembre mettent à nue une pratique tribale honteuse.
– Que dire du rôle d’éducation nationale. AC avait encouragé et banalisé la qualité de la formation au profit de la politisation. Les mutations arbitraires et les nominations tribales et politiques ont eu raison de l’école guinéenne.
– Enfin, les différents scandales financiers, l’enrichissement illicite des commis de l’État, la corruption, l’impunité avaient pris le dessus sur la répartition équitable des richesses nationales et la bonne gouvernance. Or le père devrait s’assurer, se battre pour que chacun de ses enfants mangent à sa faim.
Vivement une transition permettant de baliser les fondements d’une nation moderne et émergente.
Plus jamais un Alpha CONDÉ, Président en Guinée.
Par Pépé Francis Haba, président de l’UGDD