«La transition démocratique est un processus politique caractérisé par le passage progressif d’un régime dictatorial, à une démocratie.
Cette dernière ne trouve son essence qu’à partir du moment où des élections sont organisées et conduisent à la mise en place d’institutions légitimes.
Ce sont ici des questions éminemment politiques.
Il est donc paradoxal que sur 81 membres devant légiférer sur les questions de constitution et des lois organiques pour la vie de la nation et l’organisation des scrutins soient dominées à plus de 80% par la société civile. Les politiques sensés diriger la destinée de notre pays sont presque négligés (15 membres sur 81). Ils ne détiennent même pas la minorité de blocage (1/3 des membres)!
Que se cache t-il dernière ? Est-ce une erreur ou une volonté manifeste de fragiliser ces politiques ?
Il serait important que les nouvelles autorités et ceux qui les conseillent réexaminent la composition de cette assemblée transitoire afin de rendre aux partis politiques la place qu’ils méritent.
Nous n’avons plus droit à l’erreur. Cette transition doit permettre l’élaboration d’une constitution et de lois dans l’intérêt de chacun et de tous.
Notre soutien au président de la transition et son équipe reste infaillible pour la réussite du processus de retour à l’ordre constitutionnel.», indique Pépé Francis Haba, président de l’Union Guinéenne pour Démocratie et du Développement (UGDD).