Nous avons besoin d’explication, car vu la présence des multitudes de multinationales dans la région de Boké qui exploitent la bauxite guinéenne dans cette région et qui s’acquittent donc de leur devoir vis-à-vis de l’État guinéen, cette histoire reste quand même incroyable.
Et comment peut-on expliquer que les salariés de cette agence ne soient pas payés.
Les gestionnaires de la dite agence appartenant à l’État guinéen sont soupçonnés depuis très longtemps de détournement des fonds destinés au fonctionnement de l’agence.
Mais ils n’ont jamais été inquiétés et pendant le régime de M Alpha Condé et maintenant.
Mieux lorsqu’on s’intéresse à la région de Boké, elle manque de tout.
Où part donc cet argent qui ne manque pas pourtant?
Le site guinéen d’information Guineenews expliquait dans un de ses articles, il y’a de cela quelques mois que les sociétés d’État telles que SOGUIPAMI (société guinéenne de patrimoine minier) et ANAIM (agence nationale pour les infrastructures minières) avaient enregistré les années précédentes une croissance de 11% de leurs revenus, s’établissant ainsi à 35 millions de dollars américains.
L’autre fait insupportable dans cette histoire d’exploitation sauvage de la bauxite guinéenne est le fait que les directeurs des sociétés de l’État (ANAIM, SOGUIPAMI, CBG) vivent dans l’opulence et ne se gênent pas d’exposer de façon ostentatoire leur bien mal acquis.
Et pourquoi sont ils encore là ?
Aïssatou Chérif Baldé