Tandis que s’amorçait la 2e moitié de la journée, le Premier ministre et l’equipe gouvernementale qui l’accompagne ont fait leur grande entrée à Beyla, dernière étape de l’immersion en région forestière.
Aussitôt installé dans la loge officielle, l’emissaire du colonel Mamadi Doumbouya s’est mis à l’écoute de ses hôtes porteurs d’un chapelet de doléances.
Dans le discours du doyen Lounseny Kourouma, un des sages de la localité, l’on pouvait noter par exemple l’appel au désenclavement de la préfecture confrontée entre autres à la problématique des voiries urbaines et des pistes rurales. Quant la nationale N°1, elle n’est bitumée que du côté de Macenta. La suite du tronçon nous mène dans un bain de poussière atténué par l’hivernage.
Un défi auquel s’ajoute l’urgence pour Beyla d’avoir suffisamment de fonctionnaires qu’il faut également fidéliser par une mise en confiance, comme la construction d’une résidence pour le préfet actuellement dans un bâtiment en location.Kopp
Visiblement ému par les cris du cœur de la communauté, le Premier ministre, Chef du gouvernement s’est engagé à faire siennes les préoccupations de Beyla en œuvrant pleinement pour le changement tant espéré dans la localité et qui peine à se concrétiser.
Dans la foulée, Mohamed Béavogui a fait part du projet de construction et de réhabilitation de plusieurs infrastructures sociales de base à Beyla, où autant d’espoir semble déchu en raison des promesses non tenues des précédents gouvernements. Le doyen Lounceny Kourouma ne s’en n’est pas caché.
La préfecture de Beyla qui attend également que soient concrétisées les grandes promesses dans le secteur agricole, complète ainsi le rapport tant attendu sur les attentes <<incommensurables>> de la Guinée Forestière.