Après deux semaines de travaux intenses, mes collègues Conseillers nationaux et moi avons adopté à la majorité en plénière ce mercredi 28 décembre 2022, le Projet de Loi de Finances Initiale 2023.
Ce projet de loi de finances initiale PLFI 2023, soumet un Budget sincère, adapté aux ambitions économiques, financières et sociales de notre pays. En dépit des turbulences de divers ordres qui caractérisent le contexte de son élaboration, ce budget est équilibré en recettes à 27 855,95 milliards GNF contre une prévision de 26 mille milliards 292,78 millions GNF en Loi de finances rectificative (LFR) 2022, soit une augmentation de 1 618,17 milliards GNF (6,15%) et en dépenses à 36 051,74 Mds contre 30 666,68 Mds en LFR 2022, soit une augmentation de 5 385,06 Mds (17,56%). Cela selon le cadrage macroéconomique suivant :
– taux de croissance économique de 5,7% du PIB ;
– taux d’inflation moyen de 10,3% du PIB ;
– taux de pression fiscale de 12,5% du PIB ;
– réserves de changes correspondant à au moins trois (3) mois d’importations ;
– taux de change de 8 867,2 FG pour 1 Dollar.
Un travail colossal, en matière de pression fiscale, qui correspond à l’esprit de la refondation en cours dans notre pays. D’où l’importance pour moi d’insister sur la nécessité pour les exercices budgétaires et financiers futurs, de respecter les dispositions des articles 52, 53 et suivants de la loi organique du 27 juillet 2012 relative aux lois de finances qui subordonnent l’examen du budget à l’examen préalable de la loi de règlement et de compte rendu budgétaire qui est l’instrument du dialogue entre le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire à travers la Cour des comptes.
Ainsi, par ma voix, le CNT se montre disponible à accompagner le Gouvernement en matière législative, afin que toutes les réformes concourent, dans le respect de la primauté de la loi, à la refondation et à la modernisation de l’Etat, pour une transition irréversible.