Après la vague d’indignation soulevée par la publication du rapport sur le volet dépense du PLRF 2023, concernant la location du abritant, conjointement, la Cour des Comptes et la Cour Suprême (ex Cour Constitutionnelle) à près de 21 milliards de Francs guinéens, notre rédaction a percé l’abcès et vous livre la vérité des faits après enquête.
Selon plusieurs sources contactées, le CNT s’est empressé de jeter à la figure de l’opinion des chiffres mirobolants plutôt que d’indexer les charges liées aux dépenses. Aucune explication sur les clauses et dispositions du contrat. En clair, une information partielle et partialle. Un travail inachevé, effectué dans la précipitation qui mérite d’être questionné même si le mal semble déjà fait avec des soupçons loin d’être avérés de surfacturations. Un buzz de plus pour rien qui sape la réputation du « propriétaire-bailleur » et nourrit une fausse indignation dans une opinion regardante à la dépense.
D’abord, pour la gouverne de l’opinion, ce bâtiment est facturé à 22 dollars le m², alors que d’autres pour la location réclament entre 35 à 40 dollars au m² pour leurs propriétés. Un écart significatif qui profite à l’Etat.
Ensuite, aux dires de nos différentes sources, la sécurité, les meubles (mobiliers), la fourniture en eau, en électricité, et d’autres commodités, ainsi que d’autres services connexes incluant l’entretien, le ménage, le matériel, sont à la charge du propriétaire-bailleur.
Le locateur (ici l’État) ne débourse aucun franc en dehors de la charge locative. La renovation et l’équipement sont supportés, entiérement, par le propriétaire, quel que soit le coût .
Tout est prévu et clarifié dans le contrat de location de l’immeuble indexé.
Par ailleurs, il faut savoir que l’immeuble comporte 11 niveaux, soit un R+10, bâti sur une superficie de 8.230 m². Le loyer de la Cour des comptes est à 9.881.231 GNF et celui de la Cour Constitutionnelle à 11.178.024.217 GNF, soit au total 21.059 347.397 GNF.
Avec tous les avantages offerts au locataire, il y a lieu de reconnaître qu’il s’agit là d’un marché on ne peut plus propre et avantageux au locataire.
Ces précisions déterminantes n’ont nullement été évoquées par le CNT. Curieux, non ?
Faut-il, donc, au regard de ces détails essentiels et non des moindres, parler d’un ciblage précis, alors que plusieurs autres services de l’État sont logés dans des bâtiments privés dont le m² est plus cher que celui abusivement indexé ?
Comment expliquer ce manque de professionnalisme et rigueur des conseillers nationaux?
Le CNT a-t-il été piégé avec des informations erronées et manipulées à souhait dans le seul but de solder des comptes personnels ? Tout porte apparemment à le croire et nous y reviendrons.
Source: lerevelateur224.com
Enquête / Marouane.