Les membres de la Coalitions Politiques et Faîtières de la Société Civile multiplient les rencontres pour ramener le gouvernement de la transition à accélérer les pas vers le retour à l’ordre constitutionnel.
Ce jeudi 23 novembre ils étaient dans un réceptif hôtelier à Conakry pour interpeller les autorités de la transition face à cette question.
Après plusieurs heures dans la salle le président de la Convergence Centriste pour l’Espoir (CCE) est revenu sur les dessous de la rencontre.
<<Les questions débattues étaient beaucoup liées aux temps qui restent pour organiser les élections et nous devons nous organiser. De l’autre côté c’est nos frères qui n’étaient pas avec nous. C’est le cas de la convergence. Cette convergence aujourd’hui nous prouve, que nous disons la même chose maintenant>> dit-il
Se prononçant sur la récente sortie du vice président de L’union des Forces Démocratique de Guinée au cour de l’assemblée hebdomadaire de son partie Lansana Kouyaté soutien que personne ne sera exclu<<On va les rencontrer, on ne boudera pas personne, vous avez entendu
Fodé Oussou Fofana. Alors mettons ensemble nos expériences, ce qui nous unit on le saura. Et nous, nous avons nos positions auxquelles nous tenons beaucoup. Nous avons dit que nous voulons une transition apaisée depuis le début. Nous avons dit que nous n’invitrons pas les jeunes dans la rue, pour aller se faire tuer. Ça c’est un des fondamentaux de notre position, il le savent. Maintenant s’ils disent que ce nous uni est plus fort que ce qui nous divise, c’est ce que nous cherchons depuis. Nous acceptons la main tendue du vice président de l’UFDG mais il doit connaître nos fondamentaux à nous. Est-ce qu’ils seront d’accord sur ça? Quand ils disent de délocaliser le dialogue, de toutes les façons,on ne l’a pas au début, on ne fera pas maintenant>> a-t-il laissé entendre
Mamadou Aliou pour Guineesignal.com