Depuis son arrivée à la tête de la Confédération générale des entreprises de Guinée (CGE-GUI) il y a trois ans, Ansoumane Kaba, alias Kaba Guiter, s’est illustré par son autoritarisme et son mépris total des normes démocratiques et éthiques.
Malgré son choix par les autres membres du Présidium pour diriger un bureau provisoire, Kaba Guiter a lamentablement échoué à remplir les attentes placées en lui. En trois années de règne, il n’a même pas été capable de rédiger les statuts et le règlement intérieur de la CGE-GUI, laissant ainsi l’organisation dans un vide juridique préoccupant.
Au lieu de travailler dans l’intérêt général, Kaba Guiter a préféré consolider son emprise sur la CGE-GUI en nommant ses complices à des postes clés, évinçant ainsi toute voix discordante et sapant les principes de démocratie et de transparence. Les membres du Présidium, tels que Kerfalla Camara KPC, Elhadj Hann Mohamed Habib et Ismaël Kéita, ont été maintenus dans l’ignorance totale de ses décisions unilatérales.
Kaba Guiter a également fait preuve d’une arrogance sans bornes en s’opposant à toute tentative de fusion des fédérations patronales, préférant maintenir la CGE-GUI dans un isolement stérile. Son refus d’adhérer aux accords et aux normes établis montre son mépris flagrant pour la bonne gouvernance et le consensus.
La mascarade électorale orchestrée par Kaba Guiter pour le 20 avril prochain est la dernière manœuvre désespérée d’un despote aux abois. Ce simulacre d’élection, planifié en secret et sans consultation des autres membres du Présidium, risque de précipiter la CGE-GUI vers une implosion inévitable.
Il est grand temps que les véritables acteurs du secteur privé guinéen se lèvent contre ce despote et exigent son départ immédiat. L’avenir de la CGE-GUI et de l’économie guinéenne dépend de la capacité des entrepreneurs à se libérer du joug de Kaba Guiter et à reconstruire une organisation véritablement démocratique et représentative.
Par Sambégou Diallo