La société guinéenne vit vraisemblablement dans la psyché des extrêmes. Les études comportementales en 𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞 dans les différentes époques renseignent l’existence de bisbilles sempiternelles dues à la mauvaise appréhension de la pièce de la liberté ; sans doute, lancée ici sans vitesse initiale vers des hauteurs insondables. Les deux faces de la pièce sont, l’une familière à nos us par la finesse de nos frontières communes et l’autre miraculeusement méconnue, par le fait de la largeur du fossé qui la sépare de nos traditions.
Il en résulte de l’analyse des discordes entre nos fous et nos génies, la constitution de factions bancales, dont les victoires tronquées de chacune d’elles, n’ont été que de courtes rêveries, tant elles ont été éphémères. La création de la richesse par la diversification des profils, pour ce qui est de l’alternance dans les offices, selon les mérites, les qualités et les graduations, en est une parfaite illustration. Hélas, cette épreuve-là s’est souvent moquée de nos vieilles intelligences !
Toutefois, la grande Espérance par la foi dans le peuple de Guinée, a toujours retenti en chœur dans les cœurs écœurés mais demeurés confiants.
𝐋’é𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥’é𝐪𝐮𝐢𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐛𝐢𝐞𝐧–ê𝐭𝐫𝐞.
L’école guinéenne est un espace fortement propice à l’équilibre ; où la chance de connaître et celle de savoir reconnaître le savoir et la connaissance, est gracieuse pour tous.
Cependant, de factions extrémistes se créent et pourrissent le système de l’intérieur ; au nom d’un mercantilisme démesuré et d’une ignorance grossière de la vertu du devoir en faveur de la postérité ; mais surtout, au nom d’une méconnaissance manifeste de la mission humaine. Tous les ans, les résultats des examens nationaux en font foi. Tenez : C’est parti pour cette année encore ! Et nous voici demandant si nos enfants ont compris leurs leçons ou leurs programmes. Ils font pourtant si pitié, que les dommages collatéraux qu’ils représentent gardent inconsciemment en eux, une force prodigieuse pour affronter presque esseulés les turpitudes de la vie, qu’ils héritent. La prochaine génération de dirigeants étatiques et sociaux témoignera certes, par ses différents actes et postures. Car l’éloquence du devenir est forcément relative à la préparation objective des générations de gouvernants pour la société et pour la République.
Bien que garanti par les Institutions de la République, lesquelles dans leur histoire sont restées au service exclusif des dépositaires du pouvoir et des nantis ; le bien-être pour tous quant à lui, s’interroge. Comment ont-elles bassement joué le rôle majeur dans l’extrémisme des comportements, créant le déséquilibre intégral de ce que nous sommes réellement ?
Ce déséquilibre a ainsi entraîné de concepts bizarres, hautement égoïstes, traduits sous les masques du « 𝐒𝐢𝐭𝐮 𝐧‘𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐦𝐨𝐢, 𝐭𝐮 𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐢 » et du « 𝐒𝐢 𝐭𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐣𝐞 𝐜𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐂𝐢𝐭é », qui ouvrent fermement la voie au « 𝐒𝐢 𝐜𝐞 𝐧‘𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐦𝐨𝐢, 𝐥𝐞𝐝é𝐥𝐮𝐠𝐞. »
Ces approches ont ouvert l’autoroute de l’exhibition et des tintamarres aux frustrés des sentiers battus, aux fous de Dieu, aux idéologues qui tanguent et autres larbins perdus dans les abîmes. Malheureusement, ce sont encore nos enfants qui écoutent sans filtre leurs dires de terreurs via les masses médias, qui en pâtissent.
Néanmoins, des hommes d’honneur sont, malgré la tristesse des données, bénévoles à l’enseignement de masse. Nous en avons en effet urgemment besoin ! Ils doivent fabriquer au plus vite, avec habileté, des gens d’amour, qui agissent par le cœur, par solidarité de ceux qui s’égarent, afin de combler le vide qui se trouve entre nos fous et nos génies qui n’en finiront peut-être jamais de leur bataille. La transformation de la République pourrait faire une société guinéenne avec ses fous, ses génies et ses solidaires par la foi et l’amour des autres. Qui sait demain ?
𝐋𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐮𝐢𝐧é𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫𝐨𝐧𝐭–𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐢𝐞 à 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞𝐮𝐫 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢𝐫𝐞𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐚𝐛𝐥𝐞 ?
L’Exécutif, dirigé par le 𝐂𝐡𝐞𝐟 𝐝𝐞 𝐥‘𝐄𝐭𝐚𝐭, 𝐥𝐞 𝐆é𝐧é𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞𝐂𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐝‘𝐚𝐫𝐦é𝐞 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐎𝐔𝐌𝐁𝐎𝐔𝐘𝐀, épaulé par son 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞, 𝐂𝐡𝐞𝐟 𝐝𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐌. 𝐁𝐀𝐇 𝐀𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲, a la charge de s’y essayer. Avertis, l’un et l’autre ont certainement les yeux remplis d’eau pour leur servir de miroir sur le chemin.
Pour le moment, la transformation de la société guinéenne se fait dans un intervalle semi-ouvert. Toutefois, nos responsabilités sociétales nous imposent à tous une juste limite pour mesurer la dignité de nos actions ; à l’image du géomètre qui use du compas pour tracer ses bornes circulaires. Et pour nos limites arithmétiques, l’inspiration de chacune de nos œuvres citoyennes se devrait par la valeur absolue.
Dans ce sens, les hommes d’honneur comme toujours doivent continuer à bâtir l’Édifice – Nation, par la fabrication des gens d’amour autour de notre devise(Travail – Justice – Solidarité). En effet, travailler justement dans la solidarité garantit l’équilibre des Hommes face au destin de la République. 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐫𝐇𝐮𝐠𝐨 ne disait – il pas, je cite : « 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚𝐅𝐫𝐚𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭é 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐮𝐯𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭é » ? Fin de citation. Être donc de ceux-là, dont la foi sans fin progressiste indique l’allée de la réussite de la mission humaine dans la patrie, est un honneur, à la gloire du Divin. Car c’est l’expression anoblie de la liberté enfin recouvrée dans notre hymne consacré !
A Faakoudou !
𝐌𝐨𝐡𝐚𝐦𝐞𝐝 𝐋𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐊𝐄𝐈𝐓𝐀
𝐄𝐜𝐫𝐢𝐯𝐚𝐢𝐧 – 𝐏𝐨è𝐭𝐞