Nous voici en juillet, septième mois de l’année civile 2024 et par coïncidence le début de l’année du calendrier lunaire musulman, et il nous semble que les tombeurs du régime du 3e mandat peinent à puiser dans ce mois chargé d’histoires inspirantes de résilience et accomplissement un modèle à suivre pour marquer de manière positive leur passage à la direction de l’Exécutif de notre pays.
Nous pensons qu’il est bon ton pour eux d’apprendre de leurs erreurs et de leurs échecs. S’ils le font, les errements de leur régime ne les feront pas oublier qu’ils ont été congratulés pour avoir délogé l’Homme du 3e mandat du Palais tel que les messagers du peuple français l’ont fait à la prise de la Bastille il y a 235 ans. Vous et moi, nous les avons à cœur, mais c’est tant qu’ils resteront sur la voie tracée par Konaté, ATT, Bio et Rawlings. Nous sommes de ceux qui veulent qu’ils comprennent que le peuple ovationnant est aimant et pardonnant mais vigilant et incorruptible. Nous, nous ne nuisons pas à la transition et n’écoutons pas les élucubrations des Dracula.
Nous voulons tous qu’ils s’inspirent des bâtisseurs de la démocratie et sachent que lorsque le destin a fait appel à des hommes de leur stature et de leur réputation c’est pour rétablir le pouvoir par les urnes et non pour arborer la tunique des prédateurs de droits de l’homme balayés le 14 juillet 1789 à Paris, ou le long manteau rouge des colons chassés par les américains qui fêtent leur jour de l’indépendance depuis le 4 juillet 1776, ou le chiton des fossoyeurs de la constitution expulsés du Palais le 5 septembre 2021.
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire du 15 juillet 2024