D’emblée, nous ne sommes plus dans une phase de transition, mais bien dans une dynamique de refondation. Cette distinction est cruciale pour comprendre l’ampleur et la profondeur des changements nécessaires dans notre pays. Nul ne peut prétendre être le maître du temps, sauf celui par qui la libération a été amorcée le 5 septembre 2021.
En effet, la transition et la refondation représentent deux approches distinctes face aux défis politiques et sociaux d’une nation. La transition évoque un processus temporaire, souvent instable, au cours duquel les institutions politiques se réforment ou se renouvellent après une période de crise ou de bouleversement. Ce processus peut se limiter à des ajustements superficiels dans la gouvernance, avec l’objectif de restaurer rapidement un ordre politique et social .Les transitions peuvent conduire à une répétition des erreurs passées si elles ne s’accompagnent pas d’une réelle volonté de changement structurel.
En revanche, la refondation va au-delà de simples ajustements. Elle représente un acte audacieux de redéfinition des fondements même de notre société. La refondation implique une remise en question des valeurs, des structures et des institutions qui ont échoué à répondre aux aspirations des citoyens. C’est un processus holistique qui vise à établir une nouvelle vision collective pour la nation, unissant les Guinéens autour d’objectifs communs et de principes fondamentaux. La refondation ne se contente pas de réparer l’existant, mais vise à créer un système politique qui favorise l’inclusivité, la justice sociale et la cohésion nationale; un système socio-économique qui crée la prospérité inclusive, jugule la pauvreté.
Dans ce contexte, la candidature du Président Mamadi Doumbouya représentera une opportunité unique de transcender les anciennes logiques de division et d’instaurer une véritable dynamique de refondation. Elle sera synonyme d’une nouvelle ère où chaque citoyen se sentira représenté, respecté et valorisé, indépendamment de son origine ethnique ou régionale. Ce n’est pas simplement une question de changement de leaders, mais de changement de paradigme, qui permettra à la Guinée de bâtir un avenir uni, solidaire et prospère. Cette candidature est ce que je souhaite vivement et à laquelle des millions de Guinéens appellent.
Il est important de rappeler que, en se portant candidat, le Général Mamadi Doumbouya ne reniera pas sa promesse. Bien qu’il ait affirmé qu’il ne sera pas candidat, il a toujours exprimé son engagement envers le peuple guinéen et son désir de voir la nation se redresser. En effet, sa candidature sera perçue comme un choix de salut pour la Guinée. C’est une décision qui pourrait transcender ses précédentes déclarations, car elle répond à un besoin pressant d’unité et de cohésion nationale .
Le Président Mamadi Doumbouya incarnera, par sa candidature, le symbole de l’unité nationale et de la cohésion sociale en Guinée. Plus qu’un simple candidat, il sera l’architecte d’une nouvelle ère politique, unissant les Guinéens autour des valeurs fondamentales qui ont toujours défini notre République : la justice, l’équité, et le progrès partagé. Sa candidature transcendera les divisions ethniques qui ont longtemps miné notre système politique et rassemblera les fils et filles de la Guinée autour d’une vision commune, celle d’une nation réconciliée et tournée vers un avenir prospère.
Le Président Mamadi Doumbouya sera le candidat de la nouvelle arche d’alliance : une Guinée où chaque citoyen se sent représenté, respecté, et valorisé, indépendamment de son appartenance communautaire ou régionale. Ce projet politique n’est pas simplement une promesse ; il est le fondement même de la refondation que nous vivons depuis le 5 septembre 2021. La Guinée ne sera plus définie par ses fractures ethniques, mais par l’unité de ses citoyens autour de l’intérêt commun, de la paix sociale, et du respect des valeurs républicaines.
En insistant sur cette unité nationale, nous devons également reconnaître que sa candidature n’est pas seulement une nécessité politique, mais une réponse au dysfonctionnement profond de notre marché électoral. En effet, le vote en Guinée, jusqu’ici, a souvent été perçu comme un choix tribal, un choix guidé par l’appartenance communautaire plutôt que par l’évaluation des projets de société. C’est cette dynamique que le Président Doumbouya peut briser, nous donnant ainsi l’occasion d’un apprentissage démocratique jusque-là raté.
Sa candidature ne sera pas celle des calculs politiques ou des majorités ethniques. Elle sera la candidature de tous ceux qui aspirent à un avenir où l’électorat choisit en fonction des idées, des valeurs , des actions, et des perspectives de développement, et non des origines régionales. Il libérera ainsi la Guinée de la tragédie du vote ethnocentré et donnera aux citoyens une réelle chance de choisir le meilleur projet pour la nation.
Le Président Mamadi Doumbouya représentera ceux qui croient en un avenir différent, un avenir où l’on ne vote plus par désillusion, mais avec l’espoir d’un véritable changement. Il sera le candidat de la justice, de l’ordre, et du progrès. En le soutenant et en disant haut et fort mon souhait , je fais le choix de prendre le contrôle de notre destin commun, de refuser la fatalité des divisions, et de construire une Guinée où chaque voix compte, non pour renforcer des clivages, mais pour consolider notre unité nationale malmenée de longues années.
La candidature du Président Doumbouya sera un appel à l’union des forces vives de la nation, un sursaut d’espoir pour ceux qui sont fatigués des impuissances politiques, des promesses non tenues, et des divisions artificielles. C’est le prix à payer pour réparer notre marché politique défaillant, et c’est la voie vers une Guinée plus forte, plus unie, et plus juste.
Ibrahima Sanoh
Citoyen guinéen