Par une surprenante sortie, jeudi 31 octobre 2024, violant les règles élémentaires en la matière, la commission électorale de recours s’est livrée en spectacle à la Communauté du Football international en tentant d’exclure du comité exécutif de la Fédération Guinéenne de Football ses dirigeants coptés. Mais, en se drapant dans des habits plus amples, le squelettique Moustapha Bokoum et ses camarades versent dans la honte et dénigrent la structure qu’il préside. Ils devraient être déchus et traduits devant les instances compétentes.
Certaines élites ou prétendues telles veulent-elles réellement se soustraire des comportements et agissements sui ont provoqué tous les maux de la Guinée pour véritablement s’inscrire dans la logique des règles et principes élémentaires favorables à la construction d’une grande Nation que ne cesse de prôner dans le CNRD et son Président, le Général de Corps d’armée Mamadi Doumbouya ?
On est malheureusement tenté de répondre par la négative à cette question loin d’être opportuniste encore moins démagogique. Elle se justifie cette question, par le discours et la volonté manifestée, depuis le 05 septembre 2021, du Président Doumbouya de redonner à la Guinée la dimension que ses richesses humaines et naturelles lui doivent notamment dans le domaine très important du sport en général et du Football en particulier où d’énormes efforts sont consentis après l’indifférente coûteuse décennie du régime Alpha Condé avec toutes ses néfastes conséquences. Non seulement en matière de crises infrastructurelles, mais aussi de mauvaise gestion du Football Guinéen avec des dirigeants incompétents dont les agissements, la tendance élevée de la corruption, la malhonnêteté et le mensonge caractérisés ont dévoyé l’éthique, nos résultats sportifs, notre image internationale.
Les faits sinon les crimes sont pas si lointains pour que les Guinéens oublient le vote anti africain contre le Maroc en 2018 avec ses néfastes lourdes conséquences politiques, économiques et sociales avec ce pays ami et frère depuis les premières secondes de notre indépendance ou la déchéance de nos cadets de leur Titre de vice-champion d’Afrique, leur suspension pour 4 ans des compétitions internationales sacrifiant au moins 2 générations et leur élimination de la Coupe du monde de la même catégorie en 2019.
Ces forfaitures et d’autres contre la Guinée et son football ont été camouflées au prix de la corruption rampante généralisée, la gabegie et le pillage des ressources de la Fédération Guinéenne de Football que veulent vouloir ériger à nouveau comme méthode de fonctionnement certains membres du Comité Exécutif actuel.
En observant les agissements de ces dirigeants depuis quelques temps, il ne fait aucun doute qu’ils ne sont habités que par l’intérêt personnel égoïste, celui de faire des ressources financières de la Fédération Guinéenne de Football un gâteau à se partager comme au temps de l’ancien Président condamné par la commission d’éthique, Mamadou Antonio Souaré. Reconnu coupable de violation du code d’éthique avec sa double casquette de joueur de pari sportif et de Football, Mamadou Antonio Souaré puisait dans les caisses de la Fédération Guinéenne de Football pour distribuer espèces sonnantes et trébuchantes, véhicules, billets d’avions aux acteurs du Football.
et acteurs du Football Guinéen .
Alors que les Guinéens accordent un intérêt particulier et une attention particulière au processus de relance de leur football après de nombreuses années d’errance avec la perspective des résultats dans tous les domaines, le nouveau Président Aboubacar Dinah Sampil, à juste titre, semble tourner le dos à cette irresponsabilité et refuse de sceder à toutes les formes de chantages orchestrées par quelques uns de ses colistiers emmenés par les illusionnistes vice-présidents Sory Doumbouya et Mamadou Barry et l’insatiable ancien président du CONOR, Mohamed Lamine Nabe. Sur tous les fronts et pensants naïvement nuire à leur Président, Aboubacar Dinah Sampil, ils multiplient des attaques contre la Fédération Guinéenne de Football elle-même et se discreditent. L’obscurantisme et l’analphabetisme quand tu nous tiens.
Malheureusement et très malheureusement, la commission électorale de recours verse aussi dans la honte en se laissant tirer par le nez sans aucun fondement légal par ce clan.
Comment Moustapha Bokoum et ses camarades ont-ils pu pousser l’ignorance jusqu’à s’arroger les prérogatives claires de la commission électorale ?
Sur quelle décision précise rendue par la Commission Électorale s’appuient-ils pour siéger ?
Et quand bien même que Moustapha Bokoum et ses membres se permettent de violer les textes ( ce qui est déjà très grave en soi) et statuer en première instance, pourquoi n’ont-ils pas cherché à entendre le comité exécutif attaqué par les plaignants ?
De quels droits, Moustapha Bokoum et consorts piétinent-ils une décision approuvée en Réunion du COMEX en même temps que beaucoup d’autres nominations comme celle du secrétaire général, Ibrahima Blasco Barry et d’autres mesures régulièrement consignées dans le Procès verbal ?
D’autre part, pourquoi le Procès verbal de la réunion à laquelle ils étaient tous présents, ne mentionnent pas une opposition minime soit-elle de Sory Doumbouya, Mamadou Barry, Mohamed Lamine Nabe et compagnies à ces cooptations ?
Pourquoi Sory Doumbouya et son clan ont attendu 10 mois après leur élection en janvier 2024 pour réclamer la tête des membres coptés avec lesquels ils ont tenu plusieurs réunions du Comité Exécutif, présidé ou participé à plusieurs activités nationales et internationales de la Fédération Guinéenne de Football ?
À partir de là, quel crédit accordé à la moralité de tels personnages ?
Mais, au delà de ses aspects juridiques importants qu’ils piétinent avec la complicité du sieur Moustapha Bokoum, Aly Touré et autres, en quoi Sory Doumbouya, Mamadou Barry, Mohamed Lamine Nabe sont-ils plus vertueux, plus patriotes ou plus légitimes à servir bénévolement le Football Guinéen que des hauts cadres comme Mamadou Diané, Directeur Général du Guichet Unique, l’ancien international arbitre Zakaria Camara, Général de Police à la Retraite, Mme Virginie Touré, Directrice Générale du Fonds d’appui aux activités économiques des femmes ou Mme Mariam Bérété, Membre du Comité Consultatif de l’ARPT ?
Car, il est important de rappeler à l’intention du groupe Sory Doumbouya qu’être membre du comité exécutif est exclusivement du bénévolat, à but non lucratif. À moins qu’ils n’aient des idées pour faire fortune avec l’argent des instances internationales destinés au développement du Football en Guinée comme certains ont impunément pu le faire.
À vrai dire, avec cet impardonnable dérapage, Moustapha Bokoum et ses membres font honte à la Guinée en signant leur adhésion achetée à un groupe aussi hétérogène que nocif pour le Football Guinéen. Ils font également honte à la commission électorale de recours et à la Guinée auprès des institutions internationales de football.
Comment ces institutions internationales que sont la FIFA, la CAF vont-elles percevoir la Guinée avec de tels cadres manifestement malhonnêtes et inconscients des défis d’un pays qui sort laborieusement de presque une décennie de crise dans laquelle par un système de corruption généralisée ?
C’est le lieu de se féliciter de la courageuse prise de responsabilité de la commission électorale de la Fédération Guinéenne de Football qui « exprime sa surprise face à la récente
décision de la Commission Électorale de Recours. Nous tenons à préciser que la
Commission Électorale n’a jamais émis de décision sujette à recours en cette
affaire. Le courrier attaqué ne comportait pas d’animus decidendi –
c’est-à-dire aucune intention de modifier la situation juridique des
destinataires ou d’autres parties concernées.
Il s’agissait uniquement d’un constat de la situation actuelle au sein du Comité Exécutif (COMEX), se référant explicitement à une décision antérieure prise par le COMEX lui-même le 1er mars 2024. En d’autres termes, le courrier émis par la Commission Électorale n’avait pour but que de constater une réalité administrative établie, sans apporter de modifications à la situation juridique existante.
Il faut aussi préciser que la Commission Electorale n’a jamais reçu notification d’un quelconque recours exercé contre une prétendue décision qui émanerait d’elle. Or, il est de droit que lui soit notifié tous les recours exercés contre ses décisions. Cette étape est aussi importante puisque c’est seulement à elle de fournir à la Commission Electorale de Recours en cas de recours exercé contre sa décision les éléments d’appréciation ou de motivation de sa décision attaquée. L’on se demande alors sur quoi la Commission Electorale de Recours a fondé sa motivation.
Dans l’intérêt de l’institution que représente la Fédération Guinéenne de Football et de sa bonne gouvernance, la Commission Électorale invite la Commission Électorale de Recours à reconsidérer sa position. Les membres de la Commission Électorale restent disponibles et ouverts à toute rencontre avec leurs homologues de la Commission Électorale de Recours, dans l’objectif de clarifier cette situation et de garantir la stabilité institutionnelle de la Fédération. »
Cette prise de position lucide, patriotique met totalement à nu le degré de corruption du sieur Moustapha Bokoum et de ses amis de la commission électorale de recours souillée. Désormais indignes de l’institution qu’ils ont souillée, Moustapha Bokoum et tous ses membres devraient être déchus et traduits devant les tribunauxsportifs appropriés. Nul n’a le droit de se couvrir d’une institution ou structure pour empocher des fonds de l’association ou mal acquis ou s’accorder le moindreprivilège injustifiable.
C’est à ce prix seulement à ce prix que les structures du Football Guinéen pourraient être exorcisées des malhonnêtes et corrompus qui le rongent inexorablement.
Mohamed John Kourouma
mohafakoly@gmail.com