En collaboration avec le NDI et l’USAID, des jeunes acteurs de la société civile de Coyah ont lancé la campagne de sensibilisation sur l’éducation civique ce dimanche 01 novembre 2024. Plus de cinquante jeunes de la localité ont été formés sur les bonnes pratiques à adopter lors des élections pour éviter d’être manipulés par les politiques.
À cette occasion, Ibrahima Sory Diallo, le responsable du projet, a exposé les raisons de cette campagne de sensibilisation à la préfecture de Coyah.
« Cette activité s’inscrit dans le cadre du soutien à la transition et au processus électoraux, afin d’informer, d’éduquer et de sensibiliser par rapport au rôle de chaque citoyen pour prévoir une paix durable dans le pays. J’invite donc les jeunes à s’imprégner de ce qui sera dit par rapport à l’éducation civique, car ils sont le plus souvent des outils de manipulation des politiques lors des élections. » a-t-il sollicité
Cependant, cette campagne de sensibilisation, qui se déroulera en trois étapes sur une période de trois mois, est organisée en diverses thématiques.
« Nous allons sensibiliser les gens pour qu’ils comprennent ce qu’est l’éducation civique liée au processus électoral. Dans cette optique, nous avons trois sujets à discuter. La première thématique concerne les jeunes. La seconde concerne les femmes. Et la troisième concerne les personnes marginalisées. Mais aujourd’hui, nous sommes avec les jeunes.» a expliqué Mengué Soumah l’un des animateur du projet.
Par ailleurs, Fatoumata Yarie Bangoura, participante, salue l’initiative et encourage les jeunes à s’engager et à s’investir, car ils sont l’avenir de demain.
‘’Aujourd’hui, c’est une belle initiative. Les gens entendent parler des droits et devoirs de l’homme, mais ce n’est pas bien compris car tout le monde n’a pas les connaissances requises. Si quelques organisations en consortium se donnent la peine de faire ce travail, en tant qu’activiste et jeune, nous ne pouvons qu’appuyer et être présentes à toute référence à ces situations similaires. C’est la raison pour laquelle je demande à la jeunesse de répondre massivement, car chaque situation est une expérience vécue’’., a-t-elle exhorté ?
Par Mariama Dalanda Bah