La célébration des trois cents ans de la mosquée de Timbi Tounni a rassemblé des ressortissants de toute la Guinée, soulignant l’importance de la culture et de l’unité nationale. Elhadj Mamadi Bamba, chef de mission de la délégation de la Haute Guinée, a ouvert le bal avec un discours fort sur la nécessité de préserver l’héritage culturel : « C’est autour de la culture qu’on est là aujourd’hui. »
Bamba a évoqué les enseignements de nos ancêtres et l’importance de revivre les anciennes unions, affirmant que « ce n’est pas une nouvelle union, ce sont les anciennes unions que nous avons appelées ici à revivre. » Il a également souligné que la vraie force de la Guinée réside dans sa diversité, citant les différentes régions et ethnies qui forment la nation. « Il est de notre devoir aujourd’hui de tisser cette unité-là pour qu’elle ne meure jamais plus », a-t-il demandé
Elhadj Sanoussi Bah, président de l’association pour le développement de Timbi Tounni, a partagé sa satisfaction quant à l’engouement pour cet événement : « Nous sommes très fiers de l’engouement. » Il a noté la participation de figures importantes, y compris de la famille présidentielle et des représentants du gouvernement, ce qui témoigne de l’importance de la célébration.
Pour lui, la mosquée de Timbi Tounni, plus ancienne que de nombreuses autres en Guinée, est un symbole de l’identité locale. « C’est à Timbi Tounni que les neuf Diwés ont été constitués », affirmant ainsi la place centrale de cette ville dans l’histoire guinéenne. Il a également appelé tous les participants à se considérer comme des ressortissants de Timbi Tounni, soulignant l’importance de l’engagement collectif : « Nous demandons le concours de tout le monde pour que les choses changent positivement à Timbi Tounni. » a- sollicité le vice-président de l’ADP.
Par Mariama Dalanda