Lors de l’assemblée générale du RPG Arc-en-Ciel tenue ce 18 janvier 2025 dans la commune urbaine de Gbéssia, Marc Yombouno, ancien ministre du commerce, a exprimé des préoccupations majeures concernant l’état actuel du Conseil National de la Transition (CNT). En présence des membres du bureau politique et des militants, il a demandé le retrait des représentants du parti du CNT, citant l’échec des engagements pris par la transition.

Yombouno a souligné que, après trois ans de transition, il est devenu évident que de nombreuses promesses faites par le CNT sont restées lettre morte. « Les engagements n’ont pas été réalisés, et cela affecte la crédibilité des partis représentés », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de préserver la dignité du RPG-AEC.
Il a averti que maintenir des représentants dans un CNT qui ne répond plus à ses objectifs initiaux créerait une confusion préjudiciable pour le parti. « Il est essentiel que le RPG-AEC montre clairement qu’il ne soutient pas un processus qui échoue à respecter ses promesses », a-t-il ajouté.
Yombouno a également rappelé aux représentants du RPG-AEC de ne pas se laisser influencer par des motivations financières, mais de prioriser l’intégrité et la loyauté envers le parti. »Il s’agit de nos militants et de l’image de notre formation politique », a-t-il insisté.
Concernant la composition actuelle du CNT, il a noté que le RPG-AEC détient trois sièges, dont deux sont occupés par des alliés, tandis que le sort de leur propre représentant reste flou. Le représentant du GRUP a déjà confirmé son intention de rester, ce qui complique davantage la situation.
L’ancien ministre a conclu en exprimant l’espoir que les représentants du RPG-AEC choisiront de revenir au sein du parti lors de la prochaine assemblée, affirmant que leur retour serait accueilli avec fierté et respect.
Ce discours de Marc Yombouno reflète non seulement les tensions internes au sein du RPG-AEC, mais également les défis plus larges auxquels la Guinée fait face dans sa quête de stabilité politique et de respect des engagements démocratiques.
Par Mariama Dalanda Bah.